Saemidori est depuis les années 2000 le cultivar qui s’est répandu le plus vite. Développé au centre de recherche national de Makurazaki (Kagoshima) à partir du croisement Yabukita x Asatusyu et enregistré en 1990, il est destiné à priori au sencha mais est très utilisé pour le gyokuro, le tencha (matcha) et est aussi adapté au kama-iri cha. Sa couleur verte, son caractère hâtif, et sa richesse en umami en ont fait une « star », cadrant parfaitement avec les attentes supposées du marché du thé japonais. Néanmoins, les grands fans de thé peuvent lui reprocher de manquer de caractère. Aussi, ce cépage est très sensible au froid, difficile à produire dans certaines régions. On ne le trouvera pas dans les régions au nord de Shizuoka, ni même dans les zones de montagne de Shizuoka. Timing de récolte : hâtif.